Du 8 au 17 juillet 2023, les Championnats du monde de para athlétisme – PARIS’23 battront leur plein. Pour organiser au mieux cet événement, un comité d’organisation a été érigé en avril 2022. Mais alors, quels sont les différents pôles de cette organisation ? Quelles en sont les missions fondamentales ? Durant tout le mois d’octobre, on vous dit tout ! Alors venez découvrir les multiples facettes qui composent le Comité d’Organisation des Championnats du Monde d’Athlétisme Paralympique (COMAP).

Pour cette nouvelle présentation de service, nous avons rencontré Camille Foret, responsable du pôle communication.
Bonjour Camille, pour commencer, peux-tu nous expliquer quel est le rôle du pôle communication au sein du COMAP ?
Camille Foret : “Je dirais que le pôle communication se définit non pas par un seul rôle, mais plusieurs.
À la fois l’objectif principal est de faire connaitre l’événement au plus grand nombre, de garantir une image positive du para athlétisme et de faire vivre une expérience spectateur unique, mais notre mission ne s’arrête pas simplement à remplir un stade, elle va au delà. Participer à l’acculturation du grand public par de la sensibilisation, de la vulgarisation et des messages clairs sont également des actions inhérentes à notre secteur d’activités.
On ne doit pas se limiter à la communication de l’événement en tant que tel, on doit penser héritage, autrement dit, qu’est-ce qu’il en reste après les Championnats ?
Evidemment, nous ne sommes qu’un acteur ponctuel de cette mission d’acculturation, que la Fédération Française Handisport, la Fédération de Sport adapté ou encore le Comité Paralympique sportif Français mènent déjà de front depuis de nombreuses années. Mais, finalement, plus le message sera porté, plus il sera entendu. La compétition reste un support de communication essentiel pour véhiculer les valeurs du paralympisme.
D’une manière purement organisationnelle, le pôle com est au service de chaque secteur du COMAP mais surtout des athletes participants. On se doit de valoriser les actions principales que l’équipe met en place pour diffuser et amplifier les messages, tout en s’assurant d’une cohérence globale.
On prend l’info et on la diffuse au bon moment, auprès de la bonne cible.”
Combien de personnes composent le service ?
C.F : “Aujourd’hui nous sommes 6 personnes, sans compter nos 7 relais en région, investis partiellement sur la vente de billets et la sensibilisation des acteurs régionaux.
La communication est un secteur tellement large, qui comprend aussi bien le digital, la médiatisation, le broadcasting, le disign de l’événement.. qu’il est important pour nous sur cet événement de nous entourer d’experts, de monter en compétences et de les mettre à profit des prochaines organisations.
Nous travaillons notamment avec l’agence Com’Over sur la partie stratégie digitale et médias. Nous collaborons également avec l’agence Lever de Rideau autour d’une stratégie de mobilisation des ambassadeurs.
L’agence Sool Design nous accompagne quant à elle sur la création graphique, sans oublier Brool vidéo sur les contenus audiovisuels.
De belles collaborations qui laissent présager de nombreux projets à venir.”
Quelles sont les missions du service ?
C.F : “Sur les 6 membres à temps plein, nous retrouvons Arthus, Responsable de la promotion de la billetterie, garant du nombre de spectateurs dans le stade.
Cécile est en charge des relations presse et de l’information. Elle fait notamment le lien avec l’agence Com’Over et valorise les actions en interne.
Théo, notre chargé de communication digitale s’occupe de toute la partie réseaux sociaux, newsletter et programmatique pour amplifier les messages sur le web.
Jimmy traite l’éditorial et le site internet et s’assure que toutes les informations soient diffusées, centralisées, et accessibles.
César, fraichement arrivé dans l’équipe est en charge des déclinaisons graphiques et du motion design. Il traduit les messages du COMAP à travers de l’illustration.
Cela donne une belle équipe motivée et prête à en découdre !”
Quel est le fonctionnement de l’équipe ?
C.F : “Chacun d’entre eux a une mission bien spécifique, personne ne se marche dessus, on s’écoute, on s’entraide et on avance. Bien évidemment on fait un point collectif chaque semaine et des points individuels sur demande, mais finalement c’est pas le plus important pour avancer.
Le maitre mot de notre équipe c’est la confiance. On a toutes/tous quelque chose à apporter, on a toutes/tous envie de donner le meilleur de nous même. Les erreurs ça arrive à tout le monde, mais les erreurs sont amplifiées quand on ne se sent pas en confiance. Je préfère une équipe ambitieuse, plutôt qu’une équipe frileuse.
S’il y a bien une chose à laquelle je crois, c’est que les compétences s’acquièrent avec le temps, l’état d’esprit pas forcément. Et l’équipe a un vrai bel état d’esprit. Pour moi c’est bien ça le principal.”
Quelles sont les spécificités ou particularités du service ?
C.F : “Les spécificités c’est que la communication est un point névralgique d’une organisation. On doit toujours se tenir informé de ce que les autres font, anticiper les besoins et répondre présents.
Mis à part ça on fonctionne comme tout le monde, dans la joie et la bonne humeur.”
Quelles sont les qualités et les compétences requises ?
C.F : “Chacun a ses propres compétences, c’est d’ailleurs ce qui permet une certaine complémentarité. Mais si on parle global, je pense que les deux plus grandes qualités pour travailler dans ce secteur sont l’adaptabilité et le relationnel. Autrement dit, on doit s’adapter à tous les changements, avec le sourire. “
LE pire défaut pour travailler dans ce service ?
C.F : “Clairement être individualiste. La communication c’est avant tout savoir se nourrir des autres, échanger, murir des idées en collectif. Si on ne s’intéresse pas aux autres, on sera limité dans notre champs d’actions. Et ce n’est pas le but.”
LA situation à éviter absolument le jour de l’événement ?
C.F : “Si on a bien travaillé toute l’année, on saura gérer le jour J.
Le plus important c’est de lâcher prise et d’accepter qu’il y ait des choses qui ne se passeront pas comme on l’avait prévu. Et c’est peut être ça le plus difficile. Quand on a passé plus d’un an à travailler sur un sujet, on aimerait que tout se passe comme on se l’est imaginé. Malheureusement ça n’arrivera que très rarement. Alors prenons du recul, faisons du mieux que l’on peut et surtout PROFITONS de ce merveilleux événement.”