17 octobre 2022

Comment ça fonctionne : le service billetterie

Du 8 au 17 juillet 2023, les Championnats du monde de para athlétisme – PARIS’23 battront leur plein. Pour organiser au mieux cet événement, un comité d’organisation a été créée en avril 2022. Mais alors, quels sont les différents pôles de cette organisation ? Quelles en sont les missions fondamentales ? Durant tout le mois d’octobre, on vous dit tout ! Alors venez découvrir les multiples facettes qui composent le Comité d’Organisation des Championnats du Monde d’Athlétisme Paralympique (COMAP).

Pour cette nouvelle présentation de service, nous avons rencontré Arthus Pierrette, responsable du service billetterie.

Bonjour Arthus, pour commencer, peux-tu nous expliquer quel est le rôle du service billetterie au sein du COMAP ?

Arthus Pierrette : “L’objectif est de faire venir le public sur l’événement et de faire en sorte que l’expérience spectateur soit la plus inoubliable possible. Il faut savoir que c’est la première fois, en France, qu’une billetterie payante est mise en place sur un événement majeur de para athletisme. C’est un changement donc dans le modèle économique. L’idée derrière ça est, d’une part, d’acculturer le grand public aux para sports et, d’autre part, de faire comprendre au grand public que ces Championnats du monde sont de la haute-performance.”

Combien de personnes composent le service ?

A.P : “Dans le cadre du programme héritage des Championnats du monde, je suis accompagné par 7 personnes dans les différents Comités Régionaux de la Fédération Française Handisport. Je collabore avec Alaric, Boualem, Florent, Hugo, Nicolas, Anton et Mathis. Ensemble, notre mission est de diffuser l’offre billetterie partout sur le territoire. Cela permet, à la fois, à l’événement d’avoir une résonance dans les régions, mais également que les comités soient associés aux Championnats du monde même s’ils se déroulent à Paris.”

Quelles sont les missions du service ?

A.P : “Dans le service, nous avons eu une première phase de positionnement et d’ancrage de l’offre billetterie. Comme c’est la première fois qu’il y a une billetterie payante pour un événement de para athlétisme en France, il fallait conceptualiser toute l’offre.
Désormais, nous entrons dans une phase de commercialisation. Concrètement, le travail consiste à commercialiser les offres pour que le plus de personnes possibles aient connaissance de l’événement et qu’ils puissent ainsi acheter des billets. Cela concerne bien évidemment le grand public, mais également différents groupes de personnes que nous approchons (écoles, centres de loisirs, entreprises…) pour qu’il y ait le plus de spectateurs possibles dans les tribunes de Charléty.”

Comment fonctionnez-vous pour avancer dans les missions ?

A.P : “Nous fonctionnons par cibles. Sur les événements de la Fédération Handisport, nous avons observé quels types de cibles nous attirions. À la suite de cette observation, forts de ce constat, nous avons compris que nous devions nous appuyer sur toute cette famille handisport, notamment les écoles, les groupes de jeunes, les ESMS (établissements et services médico-sociaux), pour ensuite ouvrir l’offre au grand public.
Pour le moment, nous avons contacté les différentes collectivités territoriales, des entreprises, les licenciés de la FFH, la FFSA et la FFA. Et après, en fonction des différents temps forts dans l’année, nous allons pouvoir adapter nos offres et nos approches aux différentes cibles, pour être le plus pertinent possible.
Un axe important de la commercialisation de nos offres réside dans la billetterie solidaire. L’idée est simple : nous voulons attirer tous les publics et d’autant plus ceux pour qui le coût financier d’une place peut représenter un frein majeur dans le processus d’achat. Nous mettons donc en relation des entreprises/associations avec des groupes de jeunes, des ESMS ou d’autres associations avec peu de moyens. L’objectif étant que ces investisseurs permettent la venue de ces différents groupes sur l’évènement, puis mettent en place des actions communes entre les deux entités durant l’année.”

Quelles sont les spécificités ou particularités du service ?

A.P : “C’est, à la fois, de bien maîtriser ce que représente l’événement et d’en connaître son essence pour faire en sorte de le commercialiser au mieux. On rencontre énormément de personnes donc on ne communique pas de la même manière, mais avec ces éléments, notre discours est adapté pour pouvoir répondre au mieux aux différentes attentes propres à chaque cible.”

Quelles sont les qualités et les compétences requises ?

A.P : “Beaucoup de relationnel parce qu’on échange avec de nombreuses personnes. Et de la rigueur, car c’est un travail de longue haleine. On a 9 mois de travail et il faut avoir un véritable suivi pour gérer plusieurs dossiers en même temps.”

LE pire défaut pour travailler dans ce service ?

A.P : “Je ne sais pas si l’on peut considérer ça comme un défaut, mais ce serait de ne pas être convaincu par la portée qu’aura l’événement et ne pas croire en ce que vont représenter ces championnats du monde. Si toi-même, tu n’es pas à 100% dans le projet, ça va se ressentir dans ton discours.”

LA situation à éviter absolument le jour de l’événement ?

A.P : “Il y a deux cas de figure. Le premier, ce serait d’avoir un stade qui sonne creux. La billetterie payante est un enjeu nouveau et nous ne disposons pas de réelles références donc nous partons sur de nouvelles bases.

Et le deuxième cas de figure, ce serait dans l’éventualité où l’on aurait un stade vraiment plein et bien que l’on ait un problème dans la gestion des flux aux entrées et dans les différentes coursives.

Pour plus d’informations concernant les offres de billetterie, n’hésitez pas à contacter Arthus Pierrette à l’adresse a.pierrette@wpaparis23.com