Éclairage, c’est la rubrique pour vous apprendre les différentes spécialités du para athlétisme durant les Championnats du monde de para athlétisme – PARIS’23. Aujourd’hui, découvrons les spécificités du saut en longueur.
Du 8 au 17 juillet 2023, 18 concours de saut en longueur vont se succéder face à la tribune présidentielle du stade Charléty. Devant le numéro de classification, vous retrouverez la lettre T, qui signifie Track (piste) pour les épreuves de piste.
Pour le saut en longueur, seules les catégories de handicap « debout » participent. Au total, 10 catégories de handicaps seront présentes durant la compétition :
- Déficients visuels : T11 (non-voyants avec guide), T12 (très malvoyants avec ou sans guide), T13 (malvoyants sans guide)
- Déficients intellectuels : T20
- Déficients d’origine cérébrale : T36 (troubles de l’équilibre et/ou de la coordination), T37 (atteinte d’un côté du corps), T38 (limités faiblement des membres inférieurs, d’un côté du corps ou de tout le corps)
- Athlètes amputés ou assimilés : T47 (amputé au-dessus du coude ou équivalent)
- Athlètes appareillés de membre(s) inférieur(s) : T63 (absence d’un membre inférieur au-dessus du genou), T64 (absence d’un membre inférieur sous le genou)
Durant un concours, les athlètes effectuent une course d’élan et doivent sauter dans le bac à sable sans « mordre la plaque ». Cette plaque rouge mesure 10cm et l’athlète ne doit pas mettre un seul bout de son pied dessus pour valider son saut. Si le saut est validé, le juge lève un drapeau blanc. S’il est manqué, c’est un drapeau rouge. La mesure d’un saut s’effectue de la plaque au début de la trace laissé dans le sable par l’athlète.
Pour les athlètes déficients visuels en catégorie T11 et T12, on dit qu’ils sautent à la chaux, c’est-à-dire sur une plaque de chaux qui mesure un mètre. L’athlète est accompagné par un guide qui lui signale lorsqu’il doit sauter. La mesure d’un saut se fait de la dernière trace de pied laissée sur la chaux au début de la trace laissée dans le sable par l’athlète.
Au total, ils ont trois essais pour se classer dans le top 8 pour avoir trois essais supplémentaire et déterminer le classement final.
Toutes ces classes ont pour objectif de rendre les compétitions équitables. L’idée est d’éviter que ce soit toujours le moins handicapé qui gagne.
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