Quatrième et dernière présentation des différentes disciplines présentes à PARIS’23. Découvrons les épreuves de courses.
Du 8 au 17 juillet 2023, ce ne sont pas moins de 367 courses qui rythmeront les dix jours de compétition au stade Charléty. Vous pourrez admirer du 100m, du 200m, du 400m, du 800m, du 1500m, du 5000m avec différentes adaptations en fonction des handicaps. L’épreuve reine de ces championnats du monde sera le relais universel. Il s’agit d’un 4x100m où toutes les familles de handicaps sont représentées avec des athlètes déficients visuels, déficients d’origine cérébrale, paralysés et amputés des membres inférieurs.
Devant le numéro de la classe, vous retrouverez la lettre T, qui signifie Track (piste) pour les épreuves de piste.
Sprint et courses de fond regroupent 20 catégories de handicap
Frame runner : T72 (courses avec un tricycle sans pédale pour les personnes ayant des troubles neurologiques, de l’équilibre et du tonus)
Sportifs debout :
- Déficients visuels : T11 (non-voyants avec guide), T12 (très malvoyants avec ou sans guide), T13 (malvoyants sans guide)
- Déficients intellectuels : T20
- Déficients moteurs d’origine cérébrale : T35 (atteinte des deux membres inférieurs), T36 (troubles de l’équilibre et/ou de la coordination), T37 (atteinte d’un côté du corps), T38 (l’une ou l’autre des 3 classes précédentes mais moins sévèrement atteintes)
- Athlètes non appareillés de membre inférieur ou assimilés : T44 (amputés de membre inférieur non appareillés ou assimilés T46-47 (amputé ou assimilés)
- Athlètes appareillés de membre(s) inférieur(s) : T61 (absence des 2 membres inférieurs au-dessus du genoux), T62 (amputation ou agénésie des deux membres inférieurs sous les genoux), T63 (absence d’un membre inférieur au-dessus du genou), T64 (absence d’un membre inférieur sous le genou)
Sportifs en fauteuil :
- Déficients d’origine cérébrale : T33 (mouvement des membres inférieurs très limités et modérément pour le haut du corps), T34 (mouvement des membres inférieurs très limités et peu ou pas limités du haut du corps)
- Athlètes paralysés ou amputés : T51 (mouvement des épaules modérément limités. Mouvement du reste du corps très limité), T52 (mouvement des bras limités. Mouvement du reste du corps très limité), T53 (mouvement du tronc et du bas du corps très limités), T54 (Amputation, malformations des membres inférieurs ou bas du corps paralysé)
Les athlètes déficients visuels
Pour les déficients visuels, la catégorie T11 (non-voyants) nécessite la présence d’un guide valide. En T12, l’athlète a le choix de concourir avec ou sans guide. En revanche, pour la catégorie T13, l’athlète ayant une acuité visuelle plus développée, la présence d’un guide est interdite. Pour les catégories T11 et T12, seulement 4 athlètes sont engagés sur une course ; les 4 couloirs restants étant dédiés aux guides.
Lors d’une course à deux, l’athlète et son guide tiennent un lien dans leur main pour se coordonner. À l’arrivée, l’athlète doit impérativement passer la ligne en premier sans être lâché ou poussé par son guide, sous peine de disqualification. Si un lien se détache lors d’une course, le binôme est disqualifié également.
Des adaptations pour les athlètes debout
Pour certains sportifs debout, le départ ne se fera pas dans des starting block. Parfois, le handicap d’un athlète ne lui permet pas de s’agenouiller pour effectuer un départ sur un sprint. D’autres, ayant un bras en moins, peuvent prendre appui sur un bloc pour avoir une stabilité au départ.
Les athlètes en fauteuil
En ce qui concerne les courses en fauteuil, un casque est obligatoire pour se protéger. Le fauteuil doit également répondre à certains critères pour être homologué. Attention, en fauteuil ça va très vite ! La vitesse de pointe peut atteindre les 35km/h.
Toutes ces classes ont pour objectif de rendre les compétitions équitables. L’idée est d’éviter que ce soit toujours le moins handicapé qui gagne.
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