18 novembre 2022

Valérie Henn : « On voit et on vit l’événement différemment »

Vivre une expérience et faire des rencontres humaines uniques. Créer des liens forts entre bénévoles et avec le comité d’organisation. Ces Championnats du monde de para athlétisme – PARIS’23 vous laisseront, sans aucun doute, des souvenirs inoubliables. Pour découvrir la richesse du Programme Bénévoles, nous sommes partis à la rencontre de plusieurs bénévoles ayant œuvré sur différents événements de la Fédération Française Handisport.

Pour cette nouvelle rencontre, nous avons échangé avec Valérie Henn. À 57 ans, Valérie est cadre administratif. Présente lors du dernier Handisport Open Paris, elle a déjà postulé pour faire partie de l’aventure des Championnats du monde de para athlétisme – PARIS’23. Avec nous, elle revient sur son aventure en tant que bénévole.

Bonjour Valérie. Pour commencer, depuis combien de temps fais-tu du bénévolat ?

Valérie Henn : « Je me suis lancée dans le bénévolat pour accompagner mon fils qui souhaitait se lancer dans l’événementiel sportif. On l’a encouragé à tester le milieu en faisant du bénévolat et je l’ai accompagné sur cette voie à la sortie du covid. »

Depuis quand pratiques-tu le bénévolat avec la Fédération Handisport ?

V.H : « Quasiment en même temps. C’est-à-dire il y a un an et demi. »

Comment as-tu découvert le milieu handisport ?

V.H : « Comme il y avait peu d’événements, on s’est inscrits à tout ce que l’on trouvait. On a découvert plusieurs fédérations, et très vite on s’est lancés sur le tournoi international de para tennis de table, à Saint-Quentin-en-Yvelines. Et par la suite, on a participé à d’autres événements handisport. »

Qu’est-ce qui t’as donné envie de continuer l’aventure avec handisport ?

V.H : « Premièrement, c’est une fédération qui est bienveillante et reconnaissante avec les bénévoles. Ensuite, tout le monde est accessible que ce soit le staff des organisations mais également les sportifs. Et enfin, je suis moi-même en situation de handicap, même si ça ne se voit pas. »

Quelles sont les différentes missions que tu as effectuées ?

V.H : « J’ai eu la chance de faire beaucoup de postes, mais ce que j’adore ce sont les postes techniques. J’ai pu être missionnée sur le dopage, sur l’accréditation, le poste de photocopieur que j’ai particulièrement apprécié puisque l’on distribue les résultats en papier à tout le monde. J’aime bien la polyvalence, donc j’aime faire plein de choses tout en bougeant régulièrement. »

Qu’est-ce qui t’a le plus marqué en tant que bénévole ?

V.H : « Par les différents postes que l’on peut avoir, on voit et on vit l’événement différemment. On a une vision globale et c’est beaucoup plus enrichissant. Mais ce qui me marque le plus, ce sont les relations humaines. On peut recréer des liens sociaux et un réseau grâce aux différents événements. »

As-tu créé des liens avec d’autres bénévoles au fur et à mesure des événements ?

V.H : « Forcément ! Avec les connaissances que j’ai pu faire, on a créé un mini groupe sur lequel on se donne des infos sur différents événements que l’on a faits. On prend également des nouvelles entre nous et ça nous fait plaisir de se retrouver en événement. Dans le fond, on est comme une famille. »

Qu’aimerais-tu dire au grand public pour qu’ils s’engagent dans le programme bénévole des championnats du monde ?

V.H : « Venez ! Ça vous apportera énormément. Donnez du sens à ce que vous faites et engagez-vous dans le handisport de manière générale et surtout sur les championnats du monde ! »